Débroussailler : Défricher, éclaircir ce qui est confus. Dégager l'horizon. Limiter les risques de propagation d'incendie
Les Débroussailleuses deuxième édition.
C'est avec plaisir que toute l'équipe des Débroussailleuses reconduira l'aventure pour cette deuxième édition qui aura lieu les 8 et 9 Septembre prochain sur le site du Garotin à Trémentines. Gardant toujours à l'esprit le désir d'échange, de partage et de décloisonnement, nous offrirons cette année encore une programmation variant les genres, les esthétiques, dans une exigence artistique et un engagement citoyen.
Concert Samedi soir - grand châpiteau
Chantal Morte est un duo composé de jeunes éphèbes blanchis et dégarnis évadés du groupe Pusse s’employant à racler jusqu’à l’os le blues de papa. Enfant mort-né, doux cauchemar sorti d’un film de Lynch dont ils créent la bande-son à coup de tôle, lames de rasoirs, banjo électrique, contrebasse et voix caverneuse, ça psalmodie, ça croone, ça ricane, ça gueule et ça cajole. Chantal étant morte, elle n’a rien à perdre alors elle fait la musique qui lui plaît et cette musique plaie, plaît…
Concert Samedi soir - grand châpiteau
C’est un OVNI théâtral et musical, qui remue méninges et secoue bien les oreilles. Dans la salle intimiste bondée, Pascaline Herveet (chanteuse charismatique des Elles), donne un spectacle époustouflant, avec sa mise en scène et en musique d'une nouvelle de Charles Bukowski : « Apportes moi de l'amour » ! Soutenue par la rythmique diabolique des musiciens hyper créatifs du duo « Chantal Morte », Pascaline Herveet, majestueuse de simplicité poignante, prend le parti de traduire l'humanité et le respect de l'auteur pour les femmes. Son art est d'offrir une relecture du texte de Bukowski, privilégiant musicalité et élégance des mots, au-delà de la cruauté de ce qu'ils racontent.
Serge Menini - La Montagne
Concert Samedi soir - grand châpiteau
Marc Prépus c’est le Rémy Bricka du futur, un super-héros sale et douteux oeuvrant pour un monde meilleur, un alchimiste des détitus sublimeur de jouets démodés.
Ce musicien de surface vous présente son concert-spectacle déjanté, engagé, décalé et technique qui vous fera basculer avec irrévérence dans un monde d’amour, de gloire et de beauté où le bouffon est roi. Une ode à la liberté pour êtres libres…
Crédit photo : Fanchon Bilbille
Une caravane,
un guitariste et un bassiste,
des amplis poussés à balle,
une boite à rythme et un micro.
Dans un lieu clos, à l’abri des regards, c’est le moment de gueuler tes tripes. Entresort défouloir karaoké punk.
17h30, spectacle Grand Châpiteau
Un opéra de rue tragi-comique, une polyphonie à deux voix.
L'une puissamment lyrique, l'autre résolument foraine.
Le tréteau y tutoie les grands airs et nous n'en manquerons pas...
Sébastien Thomazo a toujours adoré manger de la viande du fromage, du poisson, des légumes et des gâteaux.
Longtemps soupçonné d'être le véritable assassin du Caravage, fournisseur insoupçonné de cadavres pour De Vinci, Géricault et Witkin, il aime malgré tout
faire des bouquets de fleurs.
On le retrouve plus tard en train de casser la gueule à Modigliani car il n'aime pas comment celui-ci traite les femmes, on le voit ensuite crever les pneus du vélo et de la voiture de Matisse car il n'aime pas comment celui-ci peint. On sait aussi qu'il battait régulièrement Picasso et Giacometti au ping-pong.
Samuel Beckett disait de lui :
"Il est très, très gentil" alors que Louis-Ferdinand Céline disait :" C'est un sale petit merdeux"...
Il n'a par contre jamais eu la chance de manger une truite ou un sanglier avec Paul Rebeyrolle et, dans cette vie mouvementée, c'est ce qu'il y a de plus dommage.
Il aimerait être dans tous les corps, il ne restera que dans quelques têtes.
"Mais Madame, vous n'êtes pas payée pour nous rendre heureux"
Et pourtant...
Pour que l'école redevienne un lieu d'éducation et de liberté
Cette conférence gesticulée vous invite à traverser le no (wo)man’s land de l’adolescence pour déconstruire le cadre institutionnel du métier d’enseignant, pour trouver ce qui empêche notre jeunesse de bien vivre à l’école, d’être heureuse et de s’émanciper.
Retour sur des expériences de pédagogies alternatives.
Cette conférence parle d’école, d’ados, de parents, d’enseignants, de pédagogie traditionnelle et d’éducation nouvelle, de sexualité, de liberté ; le tout pris en étau dans les injonctions contradictoires que sont le « vivre ensemble » et le capitalisme imposé à notre jeunesse via la consommation et la compétition d'une part, et les injonctions de genres véhiculées par la pornographie d'autre part..
Samedi 8 - 18h30
Après une solide formation en musique, danse classique, lettres anciennes et littérature espagnole, Karine Gonzalez a naturellement trouvé dans le flamenco le langage idéal car il est à la fois musique et danse et il vient aussi de ses racines, l’Espagne. Elle part donc à Séville où elle écrit un mémoire sur le flamenco et se forme auprès de Manolo Marin et Matilde Corral. En 2000, elle obtient la bourse Lavoisier du ministère des affaires étrangères et se forme pendant 2 ans à la célèbre école de flamenco madrilène « Amor de Dios ». Antonio Reyes (professeur et danseur de flamenco, Ballet nacionalde Espana) l’intègre dans sa compagnie pour le concours chorégraphique de Madrid.
Elle commence sa carrière de danseuse et chorégraphe et danse dans plusieurs films (Vengo, Indignados) et spectacles (Django Drom , Vertiges) de Tony Gatlif aux côtés d'Antonio Canales, Tomatito, Didier Lockwood, Bireli Lagrène. Elle a dansé dans des salles prestigieuses parmi lesquelles le Covent Garden, l’Olympia, le Kölnarena, la salle Pleyel, les Arènes de Fourvière, la Villa Adriana (Roma). Elle est l’auteur de nombreuses créations flamencas traditionnelles ou métissées : “A compas del Corazon” (2003), “Les Amants divins” (2005) “Sevilla-Cadiz” (2013) et “La Parada Flamenca” 2017. Elle conçoit avec d’autres chorégraphes des spectacles de flamenco ouverts à d’autres cultures : “Sentires” 2003, “Azahar” 2008, “Les Andalousies” 2015 . Elle est interprète et chorégraphe de la création jazz /flamenco : « La escucha interior », du pianiste-compositeur Julien Lallier puis elle En 2015/2016 Karine Gonzalez intervient en tant que danseuse, chanteuse et comédienne dans la création El Duende mise en scène par Benjamin Barou Crossman et produite par la Scène Nationale de Sète. Elle a dansé pour Lydia Martinez au Festival Artdanthé et Elle a participé à des créations plus contemporaines comme “Soledades” du chorégraphe Jésus Hidalgo, “Ecorces” avec Stephane Grosjean et Beatrice Morisco sous le regard extérieur de Toufik Oi.
Louisa Wurck, fildefériste.
Julie Rascle, spectacle équestre
Le corps avec le temps, les aléas, les imprévus se transforment, se déforment provisoirement ou définitivement.
Évolution naturelle ? Évolution acceptable ? Évolution enviable ?
Dans ce projet, une fois l’origine traumatique passée, la partie du corps « abîmée » se remet à séduire, à assumer son désir et sa sexualité. Elle prend conscience de sa nouvelle beauté, de son pouvoir de séduction.
Ces photos volontairement lascives prônent la beauté de l’évolution des corps, de nos multiples transformations. Matériaux organiques, elles semblent avoir enfin retrouvé leur forme originelle.
A l’instar du caméléon, nos rides ressemblent à des fougères, nos bleus à une mer déchaînée, nos cicatrices à l’écorce des arbres.
★ Stage de voltige équestre. Ouvert aux enfants à partir de 7 ans et aux ados les 2 et 5 septembre
Programmation pour les plus jeunes, à voir ou faire en famille
★ Ouverture du festival : suivez le chariot musical dans les rues de Trémentines
★ Numéros équestres ( Camille Choquet- Julie Rascle)
★ Numéros de cirque: Fil/ Acrobatie,... (Julia Masson- Arnaud Landoin- Louisa Wurck)
★ Atelier Arts plastiques avec Aline de Petigny
★ Atelier théâtre avec Alice
★ Atelier Cuir avec Magali
Et tous les spectacles "famille" portant ce sigle :
Pour rappel : l'entrée est gratuite jusqu'à 4 ans puis 2 euros/j pour les 4-16 ans !
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